Tumgik
2223architecture · 1 year
Photo
Tumblr media
Phyllida Barlow, Seam, gold foil installed on a slag heap covered in grass turf, 1990
64 notes · View notes
2223architecture · 1 year
Text
Tumblr media
45 notes · View notes
2223architecture · 1 year
Text
Tumblr media
0 notes
2223architecture · 1 year
Text
Tumblr media
0 notes
2223architecture · 1 year
Text
la cavenre et son dessus.
Tumblr media
Massimiliano Fuksas (1944, Italie)
Entrée de la grotte de Niaux
J'ai acheté une caverne.
Là où je pourrais peindre tranquillement. Au noir, de vieux néons  surjouent  une lumière désagréable. Une caverne impropre, imbuvable. Je peux ici descendre quand je veux. J'ai acheté une caverne et deux ou trois pièces dessus. Une caverne pour ours, homme préhistorique ou chamane.
Tout le monde aujourd'hui, dans le monde que je fréquente veut être chamane. C'est moi, seul, qui le suis. Je suis chamane et j'ai une caverne avec des néons désagréables.
Je peux ouvrir les portes de la caverne. Je n'en suis pas obligé.Je peux invité les marcheurs qui passent devant à y entrer. Mais ils randonnent trop vite.
Dans ma caverne, je peins. Je n'ai plus à attendre les lendemains. Je peux attendre sagement que le Monde s'effondre.  Je serai seul à ne pas bouger. Dans ma caverne je sens et ressens les vibrations du Monde et le magnétisme de la Terre. J'ai les pieds au sol et la tête presque aussi bas. Elle n'es pas haute ma caverne. Elle n'est pas élancée, elle n'est pas bien éclairée, elle n'est pas faite pour prier. Elle, elle est elle.
Je suis au dessus d'elle, à une fenêtre qui donne sur un mur, un mur détruit ou en voie de destruction. Et devant un écran d'ordinateur, où le dessus de ma caverne est mis en abîme par une photo, sur l'écran d'ordinateur.
Il y a des images. J'écris au dessus de ma caverne. Écrire semble demander de la lumière, pas peindre.
Peindre ou écrire? pour vaincre la mort. Peur de mourir? Peur de vivre.Surtout.  Peur de tout donc peur de rien.
J'ai acheté une caverne. J'aurai pu, j'aurai aimé pour le même prix acheter une voiture de sport. Mais si tout le monde va vite, il me faut m’immobiliser. Quand tout le monde sera réduit à résidence, interdit de déplacement , j'irai ici ou là me déplacer. A pied ou à cheval. C'est cela le romantisme, préférer l'âne au cheval. A dos de mulet, j'irai vendre mes idées, les diffuser, espérant un autre docile, malléable, comprenant l’incompréhensible, le non saisissable.
J'irai, mais ce n'est pas le moment. Aujourd'hui hier surtout, je fabrique des images. Le lendemain, au lieu de peindre, j'écris. Comme maintenant. l'estomac rassasié, à l'ombre de mes images., je trouve l'inspiration. Voila. Pas de personnage autre que moi. Je n'écris pourtant pas seul. Je ne suis pas je. Je ne suis pas mon nombril. Je est hors du commun. Je suis chamane. Je parle de vous quand, je dis ou j'écris je.
Voila tout, je pense à elle maintenant, la seule qui a sut un temps m'aimer, m'embrasser, me prendre dans ses bras. 
Je ne la nommerai pas. Je sais ou je devine où elle est est; je devrais la prévenir je rentrer chez elle, car tout simplement je pressens la catastrophe, dans la grande ville, là où tout tremblera.
Passons. Passons, le temps. Il n'y a pas encore urgence. Je prédis bien trop en avance pour être efficace. L'ours au dessus de a caverne en a vu bien d'autres. Je n'ai pas encore les mots pour expliciter tout ça. Pour convaincre. Vous  convaincre.
Une grande partie sera perdue. Et bien tant mieux. Une autre souffrira avant de revoir le nouveau printemps. Ainsi-soit-il.
J'ai une caverne pour peindre et soigner. D'un même élan. Une pièce au dessus. Rien au dessous. On ne peux humainement pas aller plus loin, plus bas.
Il y a de l'eau dans la caverne.
Il y a du boisen granulats.
Il y a des outils pour jardiner dehors.
Des néons pas beaux et de la peinture.
Pour peindre il faut le vouloir.
La ville centenaire s'assoie davant, la fin d'après-midi. Elle commente les gens.Pas de pitié pour les pythies.
J'ai acheté une caverne que j'ai découvert un jour de pluie. Il fait beau aujourd’hui. On manque d'eau même.  Il fait beau mais beaucoup moins chaud que dans la pleine. Il y a beaucoup moins de vent que sur la crête, au haut du col.
Le mur devant mes yeux est étayé par une vielle poutre. rouillée. Il en va ainsi pour le Monde. Mais tout le monde , ou presque, croit encore au progrès.
J'avoue, je ne voudrais pas avoir un style bancal. Il ne m'est pas là pour me donner un genre, un ton , un style rock and roll, Non, il m'est imposé voila tout. Je ne l'ai pas choisis.Je n'ai pas tellement lu, pas tout le temps, pas assez pour vouloir faire, écrie, comme un autre. c'est ce qui me sauve me permet de respirer à mon rythme. J'aiun réflexe de collectionneur quand je peins, je veux apprivoiser une a une toute les sensibilité des peintres de l'histoire comme un chamane qui veut e^tr tour à tour toutes les bêtes de la créations. Par contre quand j'écris non. Cela coule de source.
Et puis, il se peut que cela se tarisse. Cela devient moins bon, il faut se saisir de ses instants pour se taire. moduler sa voix intérieure. Ne plus penser à soi. Écrire pour les autres. décrire l'autre.  Vous le lecteur.Penser à autre chose, pour attendre. Écrire en noir, pour que la lumière quand elle réapparaitra redevienne plus claire, blanche et chaude.
Le truc c'est ça, les intervalles, la musique.
Le Dieu qui danse sort de sa grotte seulement pour danser. Le Dieu vivant est partout mais il agit toujours différemment. Il est à l’œuvre. Aujourd'hui on déconstruit. C'est autre chose. Le Dieu omniscient aurait tout prévu. Il sait qu'après il y aura une nouvelle saison. Moi je peins et j'écris car je voulais construire, mais cela n'est pas de saison.
Peindre ou écrire voila ma dualité, mon choix. Peindre dans l'obscurité pour attraper la lumière et écrire au soleil brut pour montrer les jeux d'ombre du réel.
Peindre sans forme et écrire sans grammaire. Pour un autre temps.
Peindre et écrire font ils deux?
Une paire de quoi ? De signes graphiques. Je saurais chinois peindre et écrire ne ferait qu'un., je suis chrétein , juif ou musulman, j'ai un alphabet et une gamme de couleurs abstraites à disposition.
Je fais signe par dédoublement. Peindre et écrire pour donner une tension.
Écrire c'est presque dessiner.
Peindre c'est autre chose.
Écrire, dessiner c'est scientifique, c'est schématiser la réalité en concept, en nombre.
Peindre c'est peindre Soi. Soi -même. c'est s’intéresser à son essence.
Certains pourtant écrivent avec des pinceaux.
0 notes
2223architecture · 1 year
Text
Peuchère la France!
Tumblr media
On va devenir quoi ?
Cette question, me la suis-je posée ?
Toujours.
Obsessionnelle.
Nous finirons comme des faunes. Ce sera beau. Mais cela sera la fin de la civilisation. De la notre, ce n'est pas plus mal. De toutes, c'est différent.
Il faut raconter de histoires. Je suis trop intelligent pour raconter mot par mot. De dire voici voila Premier, second troisième acte... Ainsi font font les petites marionnettes.
J'écris en écoutant... comme certains se droguent pour créer... Écouter 3 radios en même temps, comme un jouer d'échec... coup du fou du cavalier.... coup fou, de la reine , de la dame qui traverse toute la diagonale. Le fou n'est pas le cavalier... La tour est pesante. La chose ici permise est la seule autorisée. La seule possible soit.
Tout est fermé dans ce pays. Tout est loin dans ce monde atome. Je ne suis pas enfermé dans une tour d'ivoire. Je suis la tour...ou l'ivoire de la tour ? Qui sait répondre sait la question, le fond de la question. Je suis perdu dans un autre moi même. Je suis a la recherche d'un talent fou. D'un truchement, d'un truc , un tour de passe passe. Comment vivre de mon génie ? En travaillant voilà tout.... en éditant une somme de questions réponses … En écrivant … à la fin tout sera comme suspendu.... Il n'y aura pas de fin à la fin... Pas de point final, du suspendu, de l'attente... Je ne suis pas un problème pour la société, elle sait comment m'englober ; elle fait collection, je ne suis qu'une sensibilité parmi d'autres croit elle. Je suis l'antidote à son poison. Je suis tout à la fois. Parmi bien des formes et bien des sons. Je suis la langue même. La langue mère.
Et puis là. J'arrête. Je ne parle plus automatiquement . Je fais des sauts. Je parle enfin synthétiquement . Machiavéliquement. Je suis tombé des nues. J’arrête de non planifier.
Alors, que dire. Dans un premier temps, il faut voir comment cela se tient. Je suis un poète. Un romancier peut être aussi. Parlons de ma future vengeance. Je suis l'engrenage et le verrou. Le moteur et la clé. Tout n'est pas opposition. Tout n'est pas en distorsion. Tout n'est pas dupe.
C'est beau. Romanesque. Abstrait et sonnant. Trébuchant. Prose normative. Prose de petit bar. Prose à n'en plus finir. Je ris . Mais silencieusement . Pour ne pas déranger.
Je me rappelle sa voix. Stridente. Suraiguë. Comme violentée. Comme perdue.
Et pourtant elle était joyeuse, mesquine non.
Et pourtant sa voix trahissait un passage dans le temps. Sa voix était le symptôme d'une blessure non cicatrisée. Un oubli.
Je ne sais pas qui a bien put prendre la place du chef dans ce monde décapité. Sa voix est anarchisante... sans tonalité dominante. Mal tenue. Sa voix est ma voix. Moi seul l'entend. Je suis toujours étonne de l'écart type.
Arrêtons de s'entendre . Arrêtons de s'écouter... finissons en le texte. Les lumières vacillent. Les lumières sont entonnement permise. Qui allument ce feu , ces petits lampions. Les lumières travaillent dans le noir obscurs, défonce le bas des portes... transforment tout sur leur passage. Le feu est brulant. En voilà une évidence. Le feu vacille. Le feu est tenu en laisse, mais il brule collier et laisse. Le feu est un peu plus que tout. Le feu est presque sur le point de s’étreindre. Il a tout consumé.Je suis bien seul maintenant . Mon petit monde a brule, cramé, est parti en poussière. La fin du feu est la fin du bruit. Plus rien n'étonne plus personne. Plus question de tomber sur le nuage , la fumée encore là avant de éparpiller... La fumée étouffante. La fumée et les lambeaux. Le bois calciné. La nuit douce d de l'après. Mais rien ni fait. Je ne peux pas en dire plus. Rien ne peut estomper la ligne droite inflexible . Le feu est sans gêne. Il est mathématique. Il reste peu de chose d'aussi non aléatoire. C'est prévisible. C'est tout au moins étonnant. C'est la fin du feu qui commence. Qui recommence. La fin qui débute par un autre tour . Un tout autre manège. Une délimitation des genres. On n'a pas le choix. Il faut choisir alors on choisit 9 mois avant la naissance avant toujours avant car après c'est trop dur. Après c'est autre chose. Après c'est une toute autre histoire.
Ne dis rien a ce point. Ne dis rein contre toi même.
Ne dénonce pas l'innocent qui sommeille en toi.
Je suis une personne artificiellement gauche. Ça se tient . Cette histoire est prenante. Je suis une vision diagonale l'esprit. J'ai encore cet atout maitre dans ma manche. Je joue directement. Je joue et rejoue sur mon pied d’égalité. Mon pied fort ... mon point d'appui est toujours le même . Je tire aux buts de tout les cotes à la fois. Je donne un effet au ballon. Je suis imprévisible. Je suis sur le chemin . Tu m'attends.
Tu es loin. Tu me mate de loin.tu observe . Tu trouve une solution . Tu es la solution.
Ils sont conformes aux prévisions, ils font tout pour nous atteindre. Écrit ses mots là sur le tableau de doléance. Écrit ce texte , ces lignes,ces paragraphes, mots après mots. Lignes sur lignes. Sur une autre boite. Sur les étiquettes des produits avariés.L'avarie, l'avarice.... la nuit se mêle au jour. Nom de planètes inconnues. Nom de repères anciens. Nom de foutoirs prohibés. Nom de pansements... nom d'outils pour soigner . Mots de transfuges. Mots de travers.
Passes les siècles. Passé dune nuit à l'autre. Comme si de rien n'était. On n'est rien. Et pourtant.
Se taire . Maintenant.
4 notes · View notes
2223architecture · 1 year
Text
Vendredi Saint
Tumblr media
Il me faut trouver la solution. Une éclaircie s'oriente là haut. Il faut encore attendre. Je comptabilise déjà trop. Année après année . Il faut respirer trouver le souffle. Reprendre la parole. Prendre pied. Démontrer d'un fort aplomb. Tout cela est sans fin. La crise a commencé depuis bien avant ma naissance. Je ne peux plus faire comme avant.
Je suis assis devant mon clavier; je ne perd pas les mots que je note. Je suis indécis. Intraitable et bien avant tout imbuvable. J'emmerde la société. Elle me le rend bien. Je suis prophète. Ma parole est celle d'un prophète. J'attends que l'on me fasse mon compte. Je prédis les malheurs et j'attends le sauf. Après reviendra le printemps. Après, bien après...
Quand tout aura fini, je renaîtrai. Pas avant. La crise, c'est cette interruption du bien, et l'attente du mal. C'est un entre deux. Pas encore naissance, pas encore mort... Tout reviendra quand tout sera passé, pas avant... l’inévitable transition de l'ordre ancien en bordel sans nom. Inévitable retranscription de inélégante incompréhension... Tout s'est perdu en chemin. L'ouest est le déclin du Soleil. La nuit est proche. Je le sens bien. La nuit est tout aussi inévitable.
Que dira le prophète italien? Qui assassinera Dieu lui même cette fois-ci? Qui tachera a reprendre la main du destin bafoué ? Qui enterra le cours de l'histoire un temps ? Qui empêchera la mise en bouche ? Qui sortira de tombeau si on y met personne ?
Cette fois ci tous se jouera ailleurs. Le monde se répète avec humour, la blague suit la catastrophe. Qui est donc le premier ? Le burlesque ou le cri ?
Je ne sais plus. Parce que je ne veux plus savoir. Je peux encore faire comme si tout cela n'existais pas. Je suis seul et pourtant tout tourne autour de moi. Arrêtons la poésie. Arrêtons le crime des crimes. Arrêtons de parler. Il n'est pas encore venu le temps des derniers renoncements. J'anticipe. Je vais plus vite que la musique. Je transcende. Je retiens le sable qui coule. Je suis ici assis au centre de l'univers. J'attends car cela va trop vite.
Tout a déjà commencé , je suis un prophète en retard. Tout est déjà là. Tout es accompli. Il ne reste que les mots. Les mots pour le dire et le faire. Les mots qui s'entendent et raisonnent. Les mots sans morale et sans mémoire. Sans histoires . Des mots neufs venus du Ciel. Des mots perdus dans nos oreilles de nouveaux nés. Vous n'avez jamais rien entendu de tel ?
Ça y est la bombe est lancée dans le jeu de quille. La bombe ! Celle des sans lendemain. Celle qui tape au dessus de tout. Celle qui trépasse... Celle qui ne sert plus à rien. A détruire ? Tout est déjà mort. Radioactif.
Tout est sans retour. Sans limite ni début. La fin finira par recommencer. Sans détour ni contours. Sans frontières ni morales. Sans espoir ni rêve, sans commentaires ni devoirs. Sans péchés. Sans justice. Sans rien qui fait que l'on se sentent mieux. Sans ressentiment ni haine. Déculpabilisant.
Rien ou si peu. Un petit détail quand même, un truc qui ne veut rien dire au départ. Un centimètre de jeu entre deux continents. Une fissure qui s'agrandira. Le début de tout. La nommer serai la violer. La montrer du doigts est impossible . Tout au plus on peut souffler dessus. Et puis faire fi, faire fi des préférences des autres , faire fi de la bienséance, faire fi pour l'instant. Se murer dans le silence. Faire comme si de rien n'était. Se masquer le visage. Et surtout ne parler qu'à celui qui sait.
Toi là tu t'impatiente !
Tu veux aussi en être, de ce club des peu nombreux, heureux membre des vainqueurs de limbes. Toi aussi tu sais. Si tu écoute ce n'est pas pour savoir. Si tu cries c'est parce que tu as compris. Et pourtant là aussi il faut se taire. Le silence est roi, il est le secret des dieux. Il est parmi nous tous … Il respire. Le silence est la loi commune de savants. J'ai trouve la bague perdu. J'ai trouvé le savoir inespéré , celui des vieux temps où rien n'avait d'importance puisque tout était à sa place.
Après le temps du récit vient la poésie. Éternelle est son déploie. Ritournelle. Chanson de geste, déclaration d'amour, épiphanie. Le geste est en un mot. Les mots sont écrits avant d'être dits. Les mots parlent d'eux-même.
Je suis inspiré ce soir.Je sais pas encore où je vais. Je sais tout pourtant. Tout est inscrit dans le force de mon poignée. Je tape ainsi. Je transcrit , j'écris ma propre destiné, ma musique hors de ces quatre murs.
Je suis sûr. Certain que le monde passe sous mes pieds. Certain d'être au centre.
Sans intérêt. Sans calcul. Sans but. Mais avec une direction précise. Un sens, une courbure dans l'espace. Une géométrie bien à moi. Un déploiement, un firmament. Je suis sur d'éclore dans quelques jours. Là ici par dessus , sans dessus, au pourtour des mers , dans les montagnes au delà des campagnes. Partout . Ici aussi.
Je suis un génie. Je suis moi même.Ni plus ni moins.
Et voilà. Les mauvais ricanent. Il transpirent, puent. Ils ont eu leurs doses de ressentiments. L'instinct grégaire ne leur donne pas le choix. Ils sont perdus , en ruts.ils mourront bientôt.
N'en parlons plus. Où tout cela nous mènera-t-il ?
Peu importe.
Je suis un poète sans pouet pouet.
Je suis un artiste qui ne peins plus.
Je suis un romancier sans histoire.
Une putain sans client.
Je suis moi même. Un autre. Je ne fais pas pour agir. Sans but. Ni vocation ni convictions. Je n'ai pas à gagner. Ni à perdre. Je pâtis de vos souffrances et les effaces d'un même geste. Je n'en fous. Voilà tout.
Je ne peux pas en dire plus. Vous me prendriez pour un fou. Ma parole est celle d'un prophète, je vous le répète.
Mais attention. Tout n'est pas inscrits dans le livre. Il reste quelque chose : ta destiné. Je n'écris que pour ça : te rappeler ton libre arbitre.
1 note · View note
2223architecture · 1 year
Text
Moi même
Tumblr media
la prophétie d'Isaïe - église Saint Roch - Paris
Je pars. Faire un pas de côté dans les montagnes. Je ne veux plus m'écouter parler ni écrire. Faire ceci d'un œil distrait. C'est mon second cerveau qui doit m'écrire. Je ne fait rein de moi-même. Je part d'ici pour un là bas proche, à peine plus haut. Je n'ai pas de volonté surdimensionné, ni d’orgueil indéterminé. L’inverse. Je dois inverse le chamboule-tout, l’inversion des valeurs démonique. Revenir .Retenir un temps. Après il sera trop tard. Je me fait rattraper par la musique. Il est temps, trot temps de m’écouter. Ma voix vient de loin. Je suis l'instrument d'un Dieu étrange. Je dis ce qu'il me dit de dire. Tire-bouchon en V. Cri de la victoire, charabia pour celui qui n'écoute pas. Tout est bien précis. Tout est là déjà transcrit. Dans toutes les langues. La mienne et celle que lo a interdit. Le massacre a été suivie d'une renaissance verbale. Il est mort, sa victime renait, elle parle, le dit fort. Autrefois on savait tout ça. Tu l'apprendra bien plus tard. Il est né dans un petit village loin de la grande civilsacion. Loin des villes mais pas perdu non plus. Il est bien plus motivé par cela que par autre chose. Son obsession n'est bien trop grande. Il en pleurera. Surtout ne dites rien. On est maintenant en retard d'une danse. En retard mais prévenu. Ma voix est celle des prophètes. J’écris pour parler, commenter mon œuvre. Brules vos préjugés, la voix prend forme dan mon corps et détourre mon âme... Mon esprit dicte maintenant , tout veint directement là. Je ne sais plus où, si je sais bien sûr mais je dois me taire. Je sais d'où cela vient, d'où cela passe... Je pars avec. Pour que les temps s'accomplissent, pour quils passent bien. Ici là. Je ne pars pas pour autre chose. Je ne pars pas pour partrir , je me transforme pour garder la matière. Tout dépérira alors on bronze au Soleil, comme si la Lune était morte. Comme si pour une fois , l’alternative nous était plus fixée dans l’ailleurs. Je me déguise pour combattre l'ennui et votre tribalisme. Vous voulait ma mort, vous aurez une fin douloureuse. Je suis ni, là , ni ici. Point ceci , point cela. Entre deux rives, sans amarre. Libre comme l'air, riant du crépuscule de vos idoles. Vous vous êtes fabriqué de fausse idoles. Crevez tous. Mourez avec vos dieux, le mien est immortel. Il est la fin infinie. Le début bien précis. Il est depuis et encore longtemps. Il préviens je suis son prophète. Mes mots sont poésie...
2 notes · View notes
2223architecture · 1 year
Text
Faim et froid
Tumblr media
On nous a promis un hiver froid sans gaz ni chauffage. Des pénuries d'électricité... Pied de nez de Dieu il a fait 18 °C à Berlin un soir de réveillon.
On nous promet le pire à ceux qui ne veulent plus croire. J'ai faim .
Faim de ne plus pouvoir aller dans ces villes qui ne finissent plus de grandir. Je veux quitter la ville comme cette écrivaine pas si folle qui critiqua Montpellier. Je veux partir loin pour peindre et écrire. J'ai des projets de roman , des envie de poésie et un besoin de serrer les pinceaux, de mettre de l'eau dans la peinture, de couler, de fondre les toiles... de les recouvrir, comme un glacis.
Ça y est cela me reprend. J'oublie la fatigue... Plus de contrainte extérieure.... fini l'architecture des villes fini la pesanteur du béton …. Je ne peux plus taper dans le placo-plâtre... plus bruler des pochoirs de carton... Plus ceci ou cela.
Ça y est j'y suis presque. Il ne faut de l'inspiration nouvelle... Il ne faut retrouver l'âme d u lieu-dit . Je suis prêt pour cette nouvelle aventure. Mais j'attendrai le printemps.
Le nouveau , la nouveauté ce n'est pas pour maintenant. Je suis ici pris à mon propre piège celui de l'attente. J'y reviendrai. Plus d’excuse, il faut trouver la sortie... Vite.
0 notes
2223architecture · 1 year
Text
Tumblr media
0 notes
2223architecture · 1 year
Text
Tumblr media
0 notes
2223architecture · 1 year
Photo
Tumblr media
Pier Paolo Pasolini and Maria Callas on the set of Medea, 1969. Source
666 notes · View notes
2223architecture · 2 years
Text
Nouvel incipit
J'ai envie d'avoir froid, j'ai envie d'avoir faim. Non par ascétisme. Seulement parce que cela nous sera imposé par la société, le monde, la nature et donc Dieu. Autant vouloir ce qui nous est imposé. Voila la morale du moment. La nuit arrive, alors autant vouloir la nuit pour mieux la traverser.
Tumblr media
0 notes
2223architecture · 2 years
Text
Nouvelle revue
Tumblr media
De l’humour mais point de cynisme.
Un encrage dans les terroirs mais point de chauvinisme.
Un ton, un style, un point de vue particulier.
L’art de raconter les choses. De retourner aussi vers une certaine abstraction conceptuelle. Le modernisme il vaut l’avoir digérer pour en faire comprendre à ceux qui veulent entendre les pourquoi et les comment.  La vérité est belle mais atypique aujourd’hui, elle est hors des canons modernes. La contemporanéité aussi est malade, on se projette alors loin, on écrit aujourd’hui pour voir éclore le second lendemain, on se doit d’avoir deux coups d’avance. On sait tout cela car on sait voir, écouter, entendre, goûter, sentir et ressentir. On a comme un sixième sens pour déceler le vrai du faux.
Demain, c’est l’instant.
On écrit de tout temps, pour aujourd’hui dans l’espoir d’être compris par un dernier esprit vivant, un dernier encore non totalement perdu, un sauf ou un sauvable.
On écrit au soleil, face au soleil, on efface l’ombre.
On sait ce qui est faux et qui est new age, on défend ce qui a toujours été vrai mais parodié et diffamé encore à cet instant. On continue.
J’écris on  car la vérité n’est pas mienne. J’écris je quand je ressens et on quand je comprend.
Je suis là face à vous lecteurs pour batailler ferme contre une montagne de préjugés. Vous lisez, vous avez fait le plus grand des pas vers le solvable. Si les hommes et le monde doivent être sauvés, le sauf viendra ici maintenant, dès maintenant, là.  
Cette revue est un relai, un bâton à se faire passer
1 note · View note
2223architecture · 2 years
Text
Tumblr media
0 notes
2223architecture · 2 years
Text
Tumblr media
0 notes
2223architecture · 2 years
Text
Tumblr media
0 notes